→ Plus de bien que de mal :
C’est toujours très difficile à mesurer car l’opinion réelle des fans n’est pas quelque chose que l’on peut déterminer de façon précise, mais sur ce qui est visible, il n’y a pas vraiment de débat.
Les critiques les plus ardentes sont toujours celles qui font le plus de bruit, mais les soutiens -en ce qui concerne le cas de Bungie– sont indéniablement plus nombreux que les accusations.
Il serait donc assez intéressant d’analyser, dans quelques mois, de potentielles retombées en matière d’image : fluctuation du nombre d’abonnés sur les réseaux, note Glassdoor, marque employeur, citations en tant qu’exemple à suivre…
→ Une preuve concrète de la véracité des valeurs défendues :
Il y a le fait de s’auto-promulguer chevalier de l’inclusion tout en accumulant les plaintes de salariés et les mouvements de grève, puis il y a le fait de mettre en place des actions qui vont soutenir certaines valeurs, au détriment d’enjeux jugés -traditionnellement- comme étant prioritaires.
C’est un test de valeur d’entreprise assez connu : seriez-vous prêt à perdre de l’argent pour affirmer l’une de vos valeurs ? Chez Bungie, la réponse est visiblement positive.
Les critiques les plus ardentes sont toujours celles qui font le plus de bruit, mais les soutiens -en ce qui concerne le cas de Bungie– sont indéniablement plus nombreux que les accusations.
→ Marque employeur et image :
Selon une étude Hellowork, les valeurs seraient le 3ème plus important élément auquel les candidats font attention, lorsqu’ils postulent à une offre. Devant la rémunération.
L’engagement devient ainsi un moteur, une force attractive. C’est convertir les indécis et se montrer à ceux qui, auparavant, ne vous voyaient pas.
C’est également un filtre, un garde-fou qui va venir alléger les process de recrutement : toutes les personnes non alignées avec la vision de l’entreprise n’iront plus y postuler. Ce qui, oui, est en fait une très bonne chose…
→ Bien-être interne :
On oublie souvent qu’une boite, c’est davantage ses salariés que ses clients, aussi nombreux soient-ils. Le choix de Bungie, mais aussi de Yelp, et d’Amazon (zéro vanne) ou de Tesla, c’est avant tout le choix de prioriser les collaborateurs et leur bien-être. Un soutien inestimable qui vient consolider l’état d’esprit en interne et, si besoin, ressouder les équipes.
C’est beau comme un sacrifice de cinéma : l’entreprise qui fait passer ses employés avant tout le reste, quitte à diviser.
Cependant, cette même fracture peut aussi se déployer au sein même des collaborateurs, ce qui risque de provoquer des départs. Une conséquence apparemment négative, mais pragmatiquement bienvenue dans le sens où les individus non alignés avec la vision de l’entreprise peuvent potentiellement créer des tensions internes.